Valorial

Dans ce grand projet qui part dans 71 jours, notre équipe est associée à Valorial, le pôle de compétitivité agroalimentaire de la région Bretagne.

Maintenant, vous le savez tous, nous avons un projet. C'est l'objectif de faire dévier la conception des pays en voie de développement, de l'idéal actuel "borné" autour de la révolution industrielle, à une vision plus durable et plus respectueuse de l'identité et la nature de tout être humain compte tenu entre autre de son environnement de survie.
Cette prétention-là est plus un rêve que l'on désire fortement -presque agressivement même- voir réaliser. Mais cet objectif, vous vous en doutez bien, est ambitieux ; il tire sa complexité de la complexité même de la nature humaine, de celle de l'organisation societale, mais surtout de la force du pouvoir de la langue ; la communication est une pratique intégrante à l'essence même de la vie, mais bien souvent, l'homme ne prend pas assez de temps pour penser son pouvoir et mesurer toute l'étendue de son danger...
La communication contrôle entre autres, l'esprit de la foule, celui-là qui dirige l'organisation des sociétés. Atteindre nos objectifs est en quelque sorte synonyme d'être un élèment étranger à une foule et venir avec des idées de toucher à cet esprit "sacré".

C'est le monde développé qui parle aujourd'hui de développement durable. Il a vu que SES pratiques actuelles en matière d'environnement, d'économie et de société, n'assuraient pas une durabilité de la planète voire de l'espèce humaine... Ce qu'on peut en tirer, c'est que le passage à une société mécanisée et capitaliste n'est pas la solution la plus respectueuse vis-à-vis de notre planète, et en particulier de notre espèce. On peut donc conclure, sans trop de risque d'incohérence, que ça n'est pas très "durable" pour les pays "moins développés" -qui actuellement sont entrain de marcher sur les pas des pays avancés- de conserver leurs aspirations. Une reconsidération du futur est donc largement souhaitable. Mais, pour éviter de retomber dans les mêmes erreurs qu'auparavent, il serait sage d'intégrer dans la réflexion la donnée des nécessités et des besoins PROPRES à chacune des régions, pour un choix plus convenable de la voie de développement à prendre.

J'ai volontairement largement détaillé ce point dans le but entre autre d'expliciter encore plus l'un des pilliers de notre projet humanitaire. Mais mon but reste quand même de dire, que comme les cibles de ce même projet sont pour la plupart des zones rurales dont l'économie est principalement agricole, nous profiterons de la visite à Valorial pour voir ce qui se fait aujourd'hui en agriculture durable, pour la promotion de ce secteur, ainsi que pour sa protection contre les contraintes du monde actuel.

J'aimerais tout de même ajouter que la récolte d'informations que nous sommes sur le point d'entreprendre, est une étape nécessaire pour remédier à notre ignorance dans le domaine. Mais la reprise de ces informations se fera néanmoins avec réserve. Je le répète, notre but n'est pas un transfert passif de savoir, mais bien l'initiation dans les zones ciblées d'une sorte d'autosuffisance. En effet, dans la mesure où une région donnée est la seule à connaitre ses propres caractéristiques, elle est la seule à pouvoir trouver l'évolution et les solutions qui lui conviennent, moyennant un certain degré de savoir en la matière. Et c'est cela que l'on veut apporter, la méthodologie et les pratiques suivies pour l'analyse des problèmes et le choix des solutions... Arriver au but, permettrait entre autres de diminuer les mouvements de migration ; cela éviterait en particulier un surpeuplement et donc une surpollution -à tous les niveaux- dans les pays actuellement dits "développés"...