L´université technique de Stuttgart

Cinquième jour en Allemagne, Espoir´Trek en est à sa troisième ville allemande : Stuttgart.
La journée commence par un réveil dur et un petit-déjeuner consistant en vue d´une journée très chargée.
Nous commençons notre journée par une visite à l´université technique de Stuttgart. Notre interlocuteur, le docteur Herr Peter Oeschle qui remplaçait le docteur Herr, commence par une présentation de l´université en insistant qu´une aire nouvelle s´annonce pour cette enceinte. En effet, l´université a démarré un travail de recherche qui a été de plus en plus soutenu jusqu´à devenir un centre d´intérêt de l´état et de plusieurs industriels, elle s'est aussi ouverte à l´étranger en intensifiant ses travaux de recherche en coopération et en échangeant de plus en plus d´étudiants avec plusieurs instituts européens en espérant s´ouvrir sur le monde entier dans les années à venir. Ensuite, Herr Peter Oechsle nous a présenté son domaine de recherche : la gestion et le management de l´énergie. Un domaine totalement inconnu même de nom pour nous. Il s´agit d´essayer de trouver des solutions pour diminuer la consommation d´énergie et de trouver le meilleur moyen pour l´approvisionnement en énergie pour un bâtiment ou plusieurs. Puis heHr Peter Oechsle nous a exposé les projets en cours dans son département pour enfin nous parler très longuement d´un projet qui lui tenait apparemment très à coeur : ils sont en train de développer un système très sophistiqué pour la régularisation de la température d´un bâtiment donné avec le minimum de pertes. Le professeur commence par décrire le problème qui va confronter l´Europe en particulier et le monde en général et qui consiste en premier lieu en l´élévation des températures qui commence déjà à se faire sentir et qui va encore être plus flagrante dans les prochaines années et en second lieu en des écarts de températures entre jour et nuit, hiver et été. La solution déjà utilisée est bien sûr le chauffage et la climatisation classique, et je vous le dis franchement je n´ai pas envie d´énumérer les dégâts écologiques directes et indirectes causés par la climatisation, le chauffage et la mauvaise gestion des vieux bâtiments. Le système exposé est à la fois très ingénieux et très écologiques : un automate qui prendra en charge un bâtiment ou plusieurs pour gérer la régulation de la température en diminuant les pertes ce qui nécessite une éducation de la machine par rapport à la nature du bâtiment et le climat ou il se trouve. Un travail énorme qui a été illustré par des explications très technique grâce à des slides écrits en allemand.

Mais j´ai gardé le meilleur pour la fin !

Le système décrit plus haut serait alimenté grâce à des panneaux solaires. Vous vous demande où est l´ingéniosité dans ce que je raconte? Vous avez raison, mais c´est parce que je n´ai pas encore tout dit. La disposition des panneaux solaires est totalement futuristes, mais il faut surtout savoir qu´ils sont en train d´élaborer des techniques simples pour réchauffer et refroidir les bâtiments à partir des changements climatiques à l´extérieur du bâtiment. En effet, ils arrivent à garder le froid de la nuit et la chaleur du matin pour les utiliser ultérieurement sachant que le système utilise parallèlement la géothermie.
L´exposé était très technique et très passionnant, tout comme l'a été la discussion qui a suivi : Herr Peter Oechsle a répondu à nos questions avec une réelle sincérité, critiquant les chercheurs qui développaient des systèmes sans prendre en considération le coût en vue d´une aire où l´humanité a besoin de solutions immédiates pour des problèmes que nous sommes en train de vivre ou que nous allons vivre prochainement.

A cette entrevue très enrichissante, s´est suivie une visite de l´enceinte de l´université avec une dame très gentille et très accueillante ...

Marouane

Notre visite à AWB (Stuttgart)

Aujourd'hui 17 avril, nous avons effectué une visite à AWB (Abfallwirtchaftbetrieb), une usine de recyclage de déchets à Böblingen, à 20 km au Sud Ouest de Stuttgart. Nous avons été accueillis par Herr Rudi Senderski, directeur du service de gestion des déchets.
La visite se divise en deux parties : une présentation d’AWB suivie d’une visite de l’usine d’incinération des déchets.
Herr Senderski nous a ainsi décrit les enjeux du secteur de la déchèterie, sans doute un des grands marché du futur, en nous indiquant qu’AWB reçoit chaque année 225 000 tonnes de déchets qu’elle doit traiter, dont 29 000 tonnes de biodéchets. Mais la partie la plus intéressante fut sans aucun doute la présentation du programme de méthanisation des biodéchets. En fait, sur les 29 000 tonnes de biodéchets produites par an dans le département, seules 24 000 étaient traitées dans les unités de compostage. Ces unités n’étaient donc pas suffisantes au traitement de tous les déchets et AWB devaient payer un supplément pour faire traiter les 5 000 tonnes restantes autre part. Avec ce projet, les 29 000 tonnes de biodéchets sont toutes traitées dans cette unité de méthanisation, qui produit 16 000 tonnes de sous-produits par an, compostés à Kirchheim (11.000 t/an) et à Leonberg (5.000 t/an). De plus AWB, en partenariat avec d’autres entreprises, a développé une pile à combustible unique au monde. Ce projet représente un investissement de 2.9 millions d’euros et a été en grande partie financé par l’Etat allemand. En effet, l’unité de méthanisation produit 3,7 millions de m3 de biogaz par an, ce qui permet, grâce à cette pile, la production de 8,2 millions kWh d’électricité et 8,9 millions de kWh d’énergie thermique par an. Par rapport à un moteur à gaz classique, une telle pile permet de passer d’une efficacité de 38 à 47% et de ce fait, elle permet de fournir de l’électricité à 2 500 foyers.
La seconde partie de la visite s’est déroulée quelques kilomètres plus loin, dans l’usine d’incinération de RBB Böblingen où nous avons visité les diverses installations.

Cette visite fut très enrichissante et nous montre une fois de plus les progrès techniques fait par l’Allemagne dans le domaine du développement durable et, le plus important à nos yeux, le soutien financier du gouvernement allemand qui encourage ce type d’initiatives.


Louqmane

Frankfurt...

Aujourd´hui, nous étions à Frankfurt. Nous avons commencé notre journée par un cours sur Skype, puis nous nous sommes lancés à la recherche de la GTZ (Deutsche Gesellschalt für Technische Zusammenarbeit). A 14 heures, heure du rendez-vous, nous nous présentons à l´accueil de GTZ où nous sommes reçus par Herr Peter Rave. La discussion s´est engagée autour d´une table de conférence bien garnie après trois quarts d´heure d´attente à cause d´un problème d´affichage sur l´écran (eh oui, ça arrive même dans les plus grandes entreprises !!).

Notre hôte, ne souhaitant pas se faire filmer pour pouvoir avoir une discussion plus « audacieuse », a commencé par une présentation de la GTZ et de son activité. En effet, la GTZ travaille sur l´élaboration de stratégie pour du développement technique pour des entreprises dans le monde entier. Elle peut être aussi l´intermédiaire d´une aide ou d´une donation pour être garante de l´efficacité d´une donation. Pour en garantir l´utilité, la GTZ établit un plan de développement pour un pays lambda et lui demande de faire la moitié du travail, ainsi le pays est paré pour ce genre d´opérations. Ce qui nous a surpris,c'est que la GTZ ne s´engage pas dans n´importe quel pays : le pays en question doit respecter les droits de l´Homme, il doit aussi respecter les valeurs de la démocratie ou bien être au moins sur le bon chemin pour le devenir. Une longue discussion s´est engagée alors pour parler de la présence de la GTZ dans certains pays émergents qui ne respectent pas ni les droits de l´homme ni la démocratie et qui sont classés comme des pays parmi les plus pollueurs au monde. Ensuite, Herr Peter Rave nous a expliqué comment sa boîte voyait la notion de durabilité. En effet, par sa présence dans le monde entier, la GTZ essaye d´aider les plus pauvres à mieux saisir leur chance, elle essaie aussi de mieux distribuer les richesses dans un même pays et encourage l´égalité des chances dans la concurrence en soumettant ses choix stratégiques à une évaluation suivant plusieurs critères: La GTZ voit le développement durable en un rapprochement entre le sud et le nord sur tous les plans, c´est pour ceci qu´elle a établit des priorités dans les travaux qu´elle accomplis hors des frontières européennes. Parallèlement, elle travaille en collaboration avec des associations pour l´amélioration de l´éducation dans ces pays qui, pour la GTZ, est le seul moyen pour les sortir de la pauvreté. C´est à ce moment précis que Herr Peter Rave nous montre LE laptop, un ordinateur portable nouvelle génération qui a été présenté au sommet mondial de la société de l´information il y a deux ans: il ne coûterait pas plus que 50$ et est un des moyens de diminuer la fracture numérique qui existe entre le nord et le sud. Il nous a présenté certaines de ses fonctionnalités qui se sont avérées très intéressantes et quelques fois impressionnantes quand on considère le prix de l'appareil.
L´équipe a quand même demandé à son interlocuteur s´ils prenaient en compte les problèmes climatiques et écologiques dans les stratégies qu´ils développaient et s´ils considéraient la capacité des pays à maintenir les solutions techniques proposées en vue des problèmes qui se présentent aujourd´hui. Herr Peter Rave nous a alors expliqué qu´ils essayaient de les prendre en compte mais que le plus dur dans leur travail était de trouver des solutions à des problèmes qui se présentaient tous les jours et qui nécessitaient des solutions immédiates tout en étant des solutions durables. Une réponse franche qui a été suivie par une explication de tous les problèmes administratifs que rencontre la boîte pendant l´élaboration des solutions: les processus sont très long, ce qui est très agaçant.

Encore une vision nouvelle du développement durable que nous avons trouvé très pertinente et surtout très humaine (même si elle était présentée dans un contexte principalement économique, administratif et technique), notre interlocuteur ne se limitant pas uniquement aux situations Allemandes ou Européennes et étant indigné du fait que les considérations politiques cachent les problèmes auxquelles l'humanité est confronté de nos jours.

Marouane

Le German Council for Sustainable Development

La rencontre avec le German Council for Sustainable Development a failli tomber à l'eau: il était prévu que nous rencontrions Frau. Dr. Dorothee Brawn le 14 avril à 10h mais une fois arrivés à l'adresse indiquée, surprise, nous ne sommes pas attendus!
Cependant après avoir discuté, Mme Brawn nous a reçu l'après-midi, juste assez tard pour nous permettre de faire notre visite au Senat de Berlin à 13h.

En tout cas, une chose est sure : nous n'avons pas été déçus.

Mme Brawn est une jeune femme tranquille, qui parle doucement et posément. Elle force son interlocuteur à se concentrer pour distinguer ses paroles, ce qui le pousse à mettre toute son attention.
Elle nous a parlé de ce que le German Council représentait au juste puis a levé les yeux et a demandé "do you have any questions ?"

Nous lui en avons posé, elle y a répondu clairement et succinctement.
A ma question "Why are you fighting for sustainability Mrs Brawn ?", elle eut un léger sourire au coin des lèvres et demanda à ce que l'on arrête de filmer, mais ne nous mis pas dehors pour autant. Nous aurions voulu savoir la raison de cette réaction...

A la fin de notre rencontre, nous l'avons remerciée de nous avoir montré l'autre côté du développement durable, le côté qui ne marchait pas, celui qu'il faut retravailler...



Bilan de la rencontre :

Mme Brawn a soulevé des questions telles que "How the future could be shaped"? "How people could act"? "How to change behaviors"?
Elle a insisté sur le fait que la dimension qu'a pris le DD actuellement ne sert pas vraiment l'envie qu'il y a derrière de construire un monde meilleur ; il y a en effet un manque de clarté à l'échelle internationalle quant aux objectifs à atteindre et un manque de coordination entre les différents acteurs que ce soit
1/ au niveau national :
* problèmes de coordination et de communication entre les différents ministères impliqués
* la gestion des compromis sociaux/économiques/culturels/pédagogiques
* implication encore faible de la part des acteurs mis en jeu
* la difficulté de communiquer au sein du cercle ONG - entreprises - gouvernement
* trop peu de communication à l'échelle du grand public
...

2/ mais aussi au niveau international
et c'est principalement le problème d'une vision trop locale du développement, de la non considération de la dimension globale de l'avenir de la planète et d'un manque de coopération internationale...

Je sais que je t'ai laissé cher lecteur sur ta soif au niveau d'un certain point de mon article, j'ai même idée que tu as déjà oublié... oui ? Bon, à la question "Pourquoi menez-vous un combat pour la durabilité ?", Mme Brawn a tout simplement répondu "Pour vaincre l'injustice et l'inégalité sociales..."
Et à votre avis, à la question "Pensez-vous qu'il soit trop tard aujourd'hui ?"... Quelle a été sa réponse ? Je promets de la mettre en ligne demain :-)

Sara

Techniche Universität de Berlin

15 avril 2008

Aujourd'hui, nous étions sensés être à Magdeburg ; mais nous sommes à Berlin pour une journée de plus...
Le Helmhotz Zentrum für Umweltforchung, institut de recherche menant des études environnementales, basé à Magdeburg ayant annulé notre rencontre à la dernière minute.
Ayant une visite à la Techniche Universität de Berlin à 15h, nous avons hésité un bon moment à envoyer la moitié de l'équipe forcer la visite au Helmhotz. Finalement, l'attrait de Berlin a pris le dessus, et toute l'équipe est restée à attendre 15h et la rencontre avec Herr Pr. Georg Erdmann.

La rencontre promettait ; il s'agissait d'une belle opportunité de découvrir comment la composante développement durable est intégrée dans les études des technologies énergétiques.

A 16h, nous nous présentons donc devant l'université, mais pas de M. Erdmann ! Nous partons à la chasse au savoir, à la quête du Graal, mais toujours pas de M. Erdmann...

Finalement, nous avons profité du temps qui nous reste avant le train pour Frankfurt pour interviewer des étudiants de l'université.
C'est ainsi que nous faisons la connaissance de Oliver, un étudiant en MBA, qui a bien voulu nous accorder trente minutes de sa dernière semaine de célibat.

La vidéo suivante reprend les moments forts de notre discussion.

Sara

Espoir'Trek à la rue ?

Non ! Jamais...

Ecrire sur le blog a été une affaire un peu difficile ces derniers temps.
Entre le matériel qui fonctionne difficilement dans certains endroits(notamment la carte 3G+), pas de possibilité de connexion filaire, nos aventures folles et passionnantes, nous avons eu des difficultés à vous faire part de nos comptes-rendus.
Mais aujourd'hui, tout va bien ! Ich bin ein Berliner !

Nous avons mis en ligne les articles que nous écrivions sur papier au fur et à mesure, par ordre chronologique, ou par catégories (voir libellés bande à droite).

Retrouvez-nous donc quotidiennement avec tous nos moments forts, méditez avec nous les paroles profondes de nos rencontres exceptionnelles, et éclatez de rire devant notre photo du jour !

Le Senat de Berlin

Ce matin nous nous sommes rendus au sénat de Berlin où nous avons étés accueillis par Herr Müller.
En premier lieu, il nous a fait un historique des diverses mesures prises et objectifs fixés dans le domaine du développement durable ces 20 dernières années. Ainsi en 1990 fut votée la loi Berlinoise pour la conservation de l’énergie et son plan d’action, le « Berlin protection plan » mis en place en 1994. Ce plan vise à réduire les émissions de CO2 de 25% d’ici à 2010. Berlin rejette près de 30 millions de tonnes de CO2 par an et cette émission a été réduite de 19,5% en 2004.
En second lieu, Herr Müller nous a présenté les progrès effectués dans le domaine de l’immobilier, plus grand consommateur d’énergie à Berlin. Il nous a ainsi présenté un programme innovant, spécifique à Berlin, consistant en un partenariat entre la ville de Berlin et des entreprises privées. Ainsi les entreprises investissent dans des installations à faible coût en énergie dans leurs locaux et en échange, tous les bénéfices tirés de cette économie leur reviennent. L’intérêt est donc commun à ces entreprises, qui font des bénéfices, et à la ville de Berlin, qui fournit moins d’énergie Ce plan permettrait ainsi une économie de près de 20% d’énergie.
Le domaine du solaire fut ensuite abordé. En effet, les espaces au sol étant rares et très couteux à Berlin, le solaire se présente comme la meilleure alternative. Au-delà des subventions accordées pour les habitants installant des panneaux solaires sur le toit de leur maison, le gouvernement Berlinois s’est lancé en 2002 dans une vaste campagne de promotion de l’énergie solaire. Ainsi fut lancé cette même année la « Solar Power Roof Initiative » (EEG) par la « Berlin Governement Coalition » afin d’installer des champs de panneaux solaires sur les toits des bâtiments publiques. Depuis, des champs de panneaux solaires ont été installés sur les toits de 12 bâtiments dont 11 écoles. En 2003, la « Solar Society Berlin » a été fondée, faisant des Berlinois des acteurs de ce domaine.
Nous avons finalement abordé « Solar Rahmen Plan Berlin », étude menée par Frau Everding qui visait à fournir des solutions techniques concernant l’installation de panneaux solaires à Berlin. De cette longue étude, nous avons retenus plusieurs points intéressants. D’une part, les bâtiments sont classés par potentiel : un bâtiment à fort potentiel présente des caractéristiques très favorables à l’utilisation du solaire (position, durée et intensité d’illumination etc.) et inversement. D’autre part, la position des bâtiments les uns par rapport aux autres est une donnée importante. Ainsi, les bâtiments doivent être bien positionnés et suffisamment espacés entre eux pour que l’un ne fasse pas de l’ombre à l’autre et donc diminue son potentiel solaire. Cet aspect est très intéressant lors de la construction de nouveaux complexes.
La discussion s’est finalement conclue sur un des freins au développement du solaire qui vient du fait que le passage au solaire nécessite un gros investissement immédiat mais que le retour sur investissement est très tardif (de 10 à 20 ans). En fait, il faut voir le solaire comme l’achat d’une nouvelle maison : on investit sur plus de 30 ans, sans avoir de garanties (sinistres …).

Visite de la UFA Fabrik

Dimanche après midi nous sommes allés visiter la UFA Fabrik : un petit village construit en 1979 dans Berlin et où une vingtaine de personnes vivent quotidiennement. A l'origine, quelques individus ont voulu développer des initiatives écologiques et instaurer un lieu avec une nouvelle façon de vivre : habiter, travailler et se divertir au même endroit. S'érigent alors petit à petit des dortoirs, une école, une ferme, des ateliers, une salle commune et un chapiteau. Conformément à l'idée de ses fondateurs, ce village installa des systèmes de gestion de l'énergie, des déchets, et d'économie de ressources et d'autres moyens techniques leur permettant presque de devenir indépendant du reste de la ville que ce soit du point de vue des ressources ou de l'énergie.
Comme exemple de technologie, on peut trouver :

*des systèmes de récupération des eaux de pluie sur les toits et les bacs à fleur. Ceux-ci sont disposés sur des bacs organiques filtrant. le principe est que l'eau qui tombe dessus traverse la fine couche de terre puis passe dans une couche de fines pierres avant d'être stoppée par le fond du bac. Alors elle s'écoule vers un autre bac organique pour continuer son processus de filtrage jusqu'à arriver dans une grande cuve de stockage. A l'issue de ce système, l'eau n'est pas potable mais sert aux gens pour la douche ou pour la chasse d'eau par exemple.

*une isolation au niveau des murs à base de plumes, de vieux journaux ou de la laine : que des matériaux organiques ou de récupération.
Remarque : ce système de plantation sur les toits permet également de filtrer les rayons I.R. du soleil et donc d'isoler en quelques sortes les bâtimemts au niveau des toits.

*un système de chauffage qui s'appuie sur les principes de la thermodynamique puisqu'il permet d'obtenir de la chaleur en détendant puis comprimant par cycle un gaz qui circule dans un circuit fermé:

*des appareils de production d'électricité fonctionnant à partir de différentes sources d´énergie :
_ solaire, avec 4 types de panneaux solaires qui collectent l'énergie lumineuse pour la transformer électricité. Parmi ces panneaux, il y en a des fixes et des mobiles. Les mobiles peuvent suivre la trajectoire du soleil pour collecter plus de lumière. Leur mobilité est assuré soit par moteur et ordinateur soit par moteur seul ou alors par un mécanisme de liquide dans la structure du panneau qui chauffe particulièrement quand il est exposé au soleil et se contracte ou se dilate faisant varier la répartition de la masse du panneau et ainsi lui faisant perdre son équilibre l'obligeant à pivoter vers le soleil.

_ éolienne, avec 2 éoliennes installés sur le toit d'un des bâtiments. Les ailes des éoliennes ont pour envergure 1m20 et sont présentes sur le site plus pour montrer leur fonctionnement que pour assurer une production important d'électricité.

_ mécanique, avec un moteur fonctionnant avec le gaz de ville qui convertit l'énergie mécanique produite en énergie électrique.

Avec tous ces systèmes de production d'énergie le village arrive à subvenir à ses besoins et fournit même de l'électricité au voisinage, ce qui lui permet donc de gagner de l'argent.

Au final, une visite très instructive nous montrant concrètement des solutions de gestion de l'énergie...

Vous trouverez ci-dessous une vidéo de la présentation de Ufa Fabrik.

Clément, sur un clavier qwerty...

Notre arrivée à Berlin

Après une nuit passée dans le train couchette en partance de Cracovie pour Berlin, tentant de fermer les yeux et de faire abstraction du bruit monstrueux règnant dans le train, nous sommes enfin arrivés à Berlin. Le quai est désert... tout à fait normal me direz vous, puisqu'on est dimanche et qu'il est 8h du matin !! Cela nous permet d'ailleurs de remarquer plus facilement que toutes les poubelles sont ici soumises au tri selectif, avec un groupe de 4 poubelles à chaque fois : verres, conserves, papiers et autres.
Nous prenons ensuite le U-Bahn pour rejoindre notre hôtel, en relevant une particularité : les Berlinois disposent de tickets spéciaux pour prendre le train avec leur vélo! En effet, beaucoup de personnes circulent à vélo ici et, tout comme en Pologne, les habitants sont très respectueux des règles de circulation et des passages réservés.
Nous arrivons donc à l'hôtel vers 12h, enfin une après-midi de libre pour se rep ..... rendre la route !! Eh oui, un bref passage sous la douche et nous nous rendons à UFA Fabrik où nous avons rendez-vous à 15h.

Louqmane

Nous avons pédalé...

Le réveil sonne, il est 6h30, Espoir’Trek est au garde à vous. En effet la journée s’annonce dur, même un peu trop dur: l’équipe a décidé d’effectuer le trajet entre Cracovie et Auschwitz en vélo. Google annonçait 43 kilomètres en tout (Faisable ! diriez vous…). Après un petit déjeuner consistant, l’équipe a traversé la ville en tramway pour louer des vélos pour la journée. Après un dernier coup d’œil sur les plans, notre aventure a commencé. Mauvaise surprise! Un vent de face glaciale se lève. Mais ce n’est pas très grave, l’équipe poursuit sa sortie de la ville sur une petite route qui serpente la campagne polonaise. Après une première pente, l’équipe souffle, mais ça va encore: l’équipe roule sur du faux plat montant et enchaîne des pentes de plus de 30%. Le peloton se déchire entre Adam à l’arrière qui n’arrêtait pas de manger ses Kinders et à demander l’heure de notre arrivée et Sara qui appuyait sur le champignon en ignorant ses crampes qui de venaient de plus en plus insistantes. Il est midi, l’équipe s’arrête pour souffler un peu, mais le froid l’empêche de déguster ses sandwichs préparés avec du pain polonais excessivement délicieux. Nous avons essayé de monter dans un bus mais le chauffeur a refusé de nous emmener avec nos vélos sachant qu'à la gare, on nous avait affirmé que c’était permis. L’équipe contrainte par l’horaire de son train qui l’emmènera jusqu’à Berlin, rebrousse chemin au bout d’une vingtaine de kilomètres, cette fois ci avec le vent dans le dos mais avec une déception de ne pas pouvoir visiter Auschwitz.
Personnellement, je pense que l’équipe a été très courageuse d'attaquer un tel défi dans de telles conditions… Qu'en pensez-vous?

Cracovie... Y avait du soleil et des...

Aprés quatre heures de train, nous sommes arrivés à minuit a Cracovie, la seule grande ville de Pologne qui n'a pas été détruite pendant la guerre.
Dés notre arrivée, nous étions ébahis par cette ville et ses bâtiments et par le fait qu'elle soit si vivante. Nous avons commencé par une visite de la vieille ville que nous avions interrompu pour effectuer la visite de l'EPCE. Nous avons cependant eu le temps de voir le Barbican Gate, le Square Center, le palais royal et plein d'autres monuments intéressant de part leurs architectures et leurs histoires. Nous nous croyons dans un autre monde: Des musiciens dans tous les coins de rue, des peintres, des marchands et un décor hollywoodien d'une Europe de l'est en plein éclat...
l'après midi, après notre rencontre avec M.Biderman, l'équipe a pris le temps d'aller déguster une Goulasch dans un restaurant hongrois puis s'installer dans un café situé sur la grande place de la vieille ville et profiter du soleil et du spectacle qu'offrait Cracovie aux innombrables voyageurs qui la traversaient. Espoir'Trek a profité de ce moment de répit pour organiser le travail que les membres de l´équipe devaient effectuer le soir même et pour le lendemain qui s'annonçait très dur...

Marouane

Polish Environmemtal Partnership Foundation (EPCE)

A 12h30 nous nous sommes donc rendus au 5, sw. Krzyża Strasse

C'était pour une visite que l'on attendait particulièrement, celle de la Polish Environmental Partnership Foundation, et de M. Andrzej Biderman, un de ses directeurs.

Sans nous laisser le temps de nous exprimer par rapport au Trek Telecom, M. Biderman a commencé un long discours très philosophique, lourd de sens, et rempli d'émotions.

Il a parlé de ses motivations dans son combat pour la durabilité, de la nécessité de préserver son identité propre, son héritage culturel et traditionnel, et de l'importance de porter une vue sage et prévoyante sur le monde au quotidien.

Il nous a également parlé de comment la fondation est née à la fin des 90's, et de comment ce n'est que petit-à-petit qu'elle pris de l'importance à l'échelle locale. Il a soulevé la problématique de comment intéresser la population dans la cause durable sans profit, et de comment intégrer l'héritage local dans le développement local...

Actuellement, l'activité de la fondation est axée sur quatre piliers :
1/ Greenways (encourager le tourisme local)
2/ Grants (encourager les initiatives locales, créer des services et des évènements à l'échelle locale, )
3/ Local trademarks (encourager le travail local, la production locale, l'art local)
4/ Schools for sustainable development (les sujets traités étaient comment travailler avec les enfants, comment les impliquer dans le combat, comment impliquer les parents, ...)


- Dessins fait par des enfants d'école primaire dans le cadre d'activités de la fondation-


A voir la contenance des projets, on peut facilement sentir un engagement sincère et motivé, et des actions réfléchies pour sensibiliser les jeunes aux bonnes valeurs durables, pour sauver et protéger l'environnement, et surtout pour gérer l'épanouissement toujours plus croissant de la lame à double tranchant qu'est le tourisme.

Un discours très intéressant duquel nous avons, par rapport à notre projet humanitaire,tiré de nombreuses leçons :

1/ Pour mener un projet qui vise la réorientation des acquis sociaux; il serait préférable de commencer par des zones répondant à un certains nombre de critères :
* plus de 100 000 hab
* habitants coopératifs
* modilisation de plusieurs associations et organismes travaillant en coopération
* implication des autorités et municipalités
* potentiel touristique non négligeable

2/ L'importance de toucher les jeunes par rapport à leurs héritages traditionnels en organisant des excursions et des activités ludiques par exemple

D'après lui, le travail que nous souhaitons accomplir avec Anaruz, notre projet humanitaire, requiert un minimum de 10 années de travail communautaire permanent; une seule campagne ne suffirait donc absolument pas...

Une chose est sûre pour M. Biderman : "Vous pouvez couper les arbres mais vous ne les vendrez qu'une fois"

Sara

PS : Pour plus d'info concernant l'FPŚ, visiter le site

Départ pour Auschwitz

Nous sommes à Cracovie, en train de nous préparer pour rejoindre Auschwitz à vélo. Même si les membres de l'équipe sont restés éveillés jusqu'à 5h du matin à rédiger des comptes rendus des deux dernières journées et à préparer les vidéos qui vont avec et que nous allons publier très prochainement sur notre blog, Ils sont tous enthousiastes et prêts à pédaler pour rejoindre une ville qui est le symbole par excellence des malheurs de toute une génération...

Marouane

Un homme captivant

Vendredi apres midi, nous avons effectue une visite à la Polish Environmental Partnership Foundation à Cracovie. L'article qui suit ne traite pas du contenu de l'interview mais plus de l'homme qui l'a menée : Herr Andrzej BIDERMAN.
Le début de l'interview était assez classique avec un petit historique de la fondation. Puis, plus Herr Bidermann entrait dans le sujet et plus on le sentait motivé, à la fois ému et passioné, désireux de rendre son pays plus respectueux de la nature. Il ne nous laissait aucun instant de répis, attirant notre attention par des exemples variés, tirés de ses expériences personnelles et de ses nombreux voyages. Impossible donc de se déconcentrer devant ce personnage fascinant qui a sans aucun doute su nous faire vibrer au rythme du développement durable et nous transmettre sa passion.
Finalement, suite a une question posée par un membre du groupe concernant le développement irrespectueux de l'environnement des pays émergeants, et la raison pour laquelle ces derniers ne tiennent pas compte des erreurs des pays développés, Herr BIDERMAN conclut par cette phrase pleine de sens : " l'expérience montre que les gens n'apprennent pas des erreurs des autres mais de leur propre expérience et de leurs propres erreurs ".
Eh oui, le Trek c'est aussi et avant tout une superbe aventure humaine !



Louqmane

Espoir'trek rencontre le Ministère de l'Environnement polonais

Voici un aperçu de notre rencontre avec Mme le député le 10 avril, rencontre qui a duré une bonne heure et demi..

Visite au Ministère de l´Environnement polonais...

La visite a consisté en une rencontre avec Mme Jolanta Rawska, responsable au département du changement de de climat et de l´écologie.
12h55, nous sommes devant le portail d´entrée et Mme Jolanta nous y attend déjà.
Après un accueil chaleureux, Mme Jolanta nous fait un exposé d´une trentaine de minutes à propos des préoccupations du département, et de ses activités. 40 min de questions réponses ont ensuite suivies pour une vision globale de la position du gouvernement polonais.
Il en ressort que le ministère de l´environnement a bien été mis en place dès la création du premier gouvernement non communiste, donc il y a 50 ans, mais il est clairement visible qu´il n´a pas su placer la cause environnementale au centre des priorités d'un pays sortant détruit de la guerre et aspirant fortement à un développement plus économique.
Cependant, depuis près de cinq ans, l´activité du ministère a commencé à s´intensifier.


Au niveau national comme au niveau international, le ministère semble être très concerné par la protection de l´environnement, la gestion des ressources et la préservation de l´héritage culturel.
Les actions qui ont été menées vont des engagements internes à la solidarité multilatérale.
Concrètement, d´une part ils ont des relations avec les ministères de l´économie et des affaires sociales pour booster l´économie sans avoir un impact sur l´environnement et pour cela, ils encouragent financièrement l´eco-innovation et les technologies respectueuses de l´env. ; et d´autre part ils participent régtulièrement à des séminaires internationaux (il y en a un qui aura lieu très prochainement d´ailleurs à Poznan).
Mme Jolanta nous a également parlé de quelques projets menés :

- Un projet d´étude des normes d´émissions CO2 pour les entreprises.
- EMAS un projet visant à établir une meilleure politique de gestion de l´eau
- Baltic Countries Project tournant autour du passage d´une voie à haut trafic le long de la mer Baltique soit en plein milieu des villages, soit en plein milieu d'une réserve naturelle...


Malgré nos questions, Mme Jolanta n'a pas souhaité s'éterniser sur les actions concrètement menées.

Une rencontre qui reste quand même très intéressante dans la mesure où elle montre de la motivation et une réelle envie de participer au combat: ça va tout droit dans notre solde optimisme !

Sara

Une journée à Varsovie

Aujourd’hui, nous avons commencé notre journée par une longue marche entre la maison de notre hôte et la gare Centrum que j’appellerai le centre ville, car Varsovie, comme toute autre capitale européenne jouit de plusieurs centres, si bien sûr on appelle centre un endroit ou se concentre entreprises, centres commerciales et toutes sortes de bâtiments, mais à coté de la gare nous avions pu apercevoir les bâtiments les plus récents de la ville et le centre de la culture qui est sous forme d’une tour qui rassemble toute sorte de lieux de rencontre pour les jeunes et moins jeunes. Nous avons remarqué que nous ne pouvons pas identifier le paysage qu’offrait la ville de Varsovie à un seul de ceux que peut présenter la diversité de son histoire. En effet, à coté de chaque bâtiment qui rappelait peut être la Pologne d’après guerre, nous avions pu apercevoir un building d’une dizaine d’étages ou bien une église qui date de deux siècles et parfois plus. Ce paysage, qui nous a déplu à première vu, a su nous charmer au fur et à mesure de notre visite. Au cours de l’après midi, nous avons visité la vieille ville, et c’est là que toute l’équipe est tombée amoureuse de la ville et de tout ce qu’elle pouvait dégager.
Tout au long de notre longue marche, nous avons essayé d’observer et de noter des comportements qui pourraient nous aider à mieux comprendre la culture et la mentalité des habitants de cette ville. Tout d’abord, nous avons remarqué que la population de Varsovie est une population jeune et qu’elle essayait de se moderniser sur tous les plans, même sur le plan vestimentaire (je me fais chuchoter à l’oreille que c’était surtout sur le plan vestimentaire et pour faire taire cette voix je lui rappelle la propreté des rues, l’organisation des routes, la diversité des moyens de transport en commun…). Ensuite, nous avons noté qu’à Varsovie les conducteurs comme les piétons respectaient le code de la route à la lettre… Mais il faut dire que l’absence d’étrangers dans la ville était frappante. Enfin, il ne faut pas oublier de rappeler à toute personne qui voudrait s’aventurer dans ce beau pays de ne pas s’étonner si le plat servi au restaurant est un peu trop salé à son goût…


Marouane

Djiendobre! Nie movie po polsku

Nous venons de quitter Varsovie, la capitale polonaise, pour Cracovie, la ville pleine d´art et d´histoire...

Dans le train, nous avons un compartiment à nous et à part Marouane et moi, tout le monde dort. Ce n´est pas étonnant quand on repense à la journée que l´on a eu...

8h: réveil!
Au programme, une visite culturelle le matin et une visite officielle l´après-midi.

1/ Une ile paradisiaque dans la mer industrielle...



Après 1h30 de marche, nous atteignons finalememt le Park Lazienkowski. Avec une superficie de 76 hectares, le Łazienki est le plus grand de Varsovie. Il est vert, naturel, pur et, par rapport au monde moderne qui l´entoure, presque magique! Il offre un environnement protecteur où plusieurs espèces animales vivent et se déplacent librement (écureuils, paons, pigeons, flamants, cygnes canards, oiseaux,...)
L´architecture est de style baroque datant du 17ème siècle, et un beau château repose tranquillement en plein dans un lac d´eau.
Nous sommes encore subjugués par une telle sérénité et nous n´avons pas encore fini de nous en délecté que nous devons déjà partir. En effet, à 13h nous avons une visite un peu plus officielle, et nous avons encore 30 min de marche pour y arriver...

2/ La visite au Ministère de l´environnement polonais

Voir article suivant...


Sara

Départ de la gare de Brest

Première vidéo de l'équipe montrant l'arrivée du groupe à la gare de Brest.

Première enquête à l'université de Varsovie

Aujourd'hui, une première enquête a été menée à l'université de Varsovie.

L'université se trouve dans la vieille ville, elle occupe un bâtiment ancien, l'un des rares bâtiments se trouvant à Varsovie à respirer encore la belle architecture d'avant-guerre et ses locaux voient encore se dérouler chaque jour des cours d'histoire, de médecine, de droit etc.

Notre but était de rencontrer des étudiants et de récolter leurs sentiments quant au développement durable. En nous baladant un peu dans le vaste jardin de l'université, nous en avons trouvé.
Le premier et le deuxième, interrogés séparément, étaient respectivement étudiants en histoire et en médecine. Après eux, ce fut au tour d'un groupe de 4 étudiants (2filles et 2 garçons) de répondre à nos questions. Voici ce qu'il en est ressorti...

1/ Développement durable
Les polonais, en général, ne se sentent pas très concernés par le développement durable. Une première remarque qui a été faite, est que les étudiants ne comprenaient pas le terme "sustainable development". D'ailleurs, nos amis polonais de Telecom Bretagne nous avaient prévenu de ne pas être surpris de ne trouver aucun équivalent polonais à ce groupe de deux mots. C'est bien une preuve qu'il n'est pas encore -comme certains le croient- mondialement connu...
Toujours est-il que nos étudiants ont rapidement réagit quand nous avons substitué notre groupe de mot mystère par le terme "ecology". Et à propos, ils ont à l'unanimité déclaré l'importance de l'écologie, mais ont reconnu ne pas agir pour cette cause au quotidien... Pourquoi? Ce ne sont pas les étudiants qui nous auront donné la réponse... C'est au travers de deux petites discussions la première avec Tomasz et la deuxième avec sa copine, que nous avons perçu une raison probable.
Tout le monde connait plus ou moins l'histoire de la Pologne au siècle dernier. Soumise au régime communiste et à l'emprise russe pendant un certain temps, puis profondément atteinte suite aux deux guerres mondiales, la Pologne a souffert d'une pression sociale et économique assez accrue.
Sortie de cette période, c'est vers la liberté occidentale qu'elle ira ; privatisation, développement industriel, et épanouissement explosif d'une économie passée de la planification au marché et aux grands investissements ont caractérisé les 50 dernières années polonaises.
D'après Tomasz et sa copine -tous deux cadres chez des opérateurs mobiles-, la "thérapie de choc" a pour ainsi dire cassé les chaines de l'économie polonaise de sorte qu'elle s'est ruée vers l'industrialisation sans autre considération ni vis à vis du patrimoine culturel, ni vis-à-vis des ressources énergétiques, et encore moins vis-à-vis de l'environnement.
Ce choix politique a eu comme conséquences entre autres, un désintéressement presque total de la population des causes vertes.
Néanmoins l'essor des télécommunications permet aujourd'hui d'infiltrer une certaine conscience au niveau des souches étudiantes...
Ils ont donc pu nous parler des sources d'énergies principales du pays, axées autour des hydrocarbures, et désaxées du solaire et de l'éolien pour des causes de coût...

2/ Temps
Nos questions avaient pour objectifs de cerner la place du temps dans la vie des étudiants ainsi que leur comportement quant à sa gestion.
Comme on aurait pu le prévoir, la notion du temps varie selon les individus.
Néanmoins, tous s'accordent à dire que le temps se fait de plus en plus rare et que la ponctualité était quelque chose de très important.
C'est ainsi que l'un des étudiants nous a affirmé venir tous les jours en cours avec 15 min d'avance et que c'était une habitude à l'université...

3/ Interculturel
Les étudiants étrangers ne semblent pas s'intégrer facilement au reste des étudiants, ils auraient peur de s'exprimer même en anglais, et ne se mêleraient pas vraiment au activités organisées...

Nota : Le temps de réflexion pris en générale pour répondre à une question est relativement long.


Sara

Silence, on tourne...

Bonsoir,

Il est 02h30 du matin et nous sommes à Varsovie.

Nous venons d'atterrir il y a un peu plus de 8 heures.
Là, tout le monde dort déjà, et c'est dans ce silence,tombant de sommeil, que j'écris cet article.

A notre arrivée à l'aéroport, nous avons été accueillis par Tomasz. Après un rapide passage dans son appartement où nous logerons tout au long de notre séjour à Varsovie, nous sommes allés faire un petit tour dans la vieille ville.

A 20h30, Tomasz nous a rejoint et nous avons fini la soirée dans un restaurant polonais. La nourriture était bonne, la ballade nocturne pour retourner à l'appartement digestive. Mais la fatigue d'une longue journée s'impose, et j'ai intérêt à aller dormir si je veux assurer le premier jour officiel du Trek Telecom.

Damien a commencé à préparer les vidéos que nous mettons en ligne demain.

En attendant, vous pouvez consulter le planning complet de notre périple disponible en bas de page.


Sara

Il est 9h et nous sommes à l'aéroport de Charles De Gaule. Je viens de rejoindre Sara et Damien et nous attendons Clément, Louqmane et Adam pour l'enregistrement de nos bagages. Notre vol est à 11h à destination de Varsovie avec une escale à Copenhague.

Nous venons d'appeler Tomasz, un polonais ancien de Telecom Bretagne, qui viendra nous accueillir à notre arrivée à l'aéroport de Varsovie à 15h45.

Au programme aujourd'hui visite de la ville, découverte culinaire des spécialités polonaises et enfin de journée une dernière mise au point du programme du lendemain.

A ce soir...

Marouane

C'est parti !

Nous sommes arrivés à Paris. Nous avons quitté le campus de l'école à 18h20 avec un mélange d'enthousiasme et de responsabilité, avec les encouragements des autres équipes et de M. Gourvennec.
Après une belle photo à l'entrée de l'école, nous partons direction la gare, accompagnés par nos encadrants MM. König et Madec.

Arrivés à 18h35 à la gare de Brest, nous avons eu le temps de faire un dernier point avec nos encadrants, prendre des photos, des vidéos, dire au revoir, et monter avant le départ du train qui nous menait à Paris.

Là, chacun s'est débrouillé pour trouver du logement pour la nuit ; une nuit courte, car demain à 9h, rdv à l'aéroport Charles de Gaule pour voler vers Varsovie, notre première étape.

A demain !

Sara

H-2 heures !!

Nous partons donc tout à l'heure depuis Telecom Bretagne. Nous prendrons le train jusqu'à Paris, et nous nous envolerons vers Varsovie demain à 11h.

Pour avoir une idée plus précise de notre planning jour par jour et heure par heure, allez jeter un coup d'œil à notre agenda en pas de page.

A très bientôt.


Sara

Suivez notre périple !

Nous sommes à deux jours du départ...

Comme vous le savez tous maintenant, il y a quatre équipes qui partent pour cette première édition du Trek Telecom. Dans chaque équipe, deux membres restent à Brest pour assurer le relai d'information avec le personnel et le reste des élèves de l'école.
L'équipe de 8 personnes ainsi constituée, a prévu un beau programme de communication. Vous pouvez déjà mettre dans vos favoris cette adresse, c'est le site de l'équipe terre ; celui où vous allez pouvoir suivre les péripéties de chacune des équipes, ses rencontres, ses moments forts et ses angoisses...

Vivez l'aventure avec nous !


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Sara

En direct du TER...

Et là, nous sommes dans le train...

Nos déplacements lors du trajet se feront principalement par train, le soir. Ce sera l'occasion de transférer nos documents (vidéos, fichiers, photos, ...) de la journée, à nos deux coéquipières qui restent à Brest.

La connexion marche bien dans le train, il n'y a pas de problème. Par contre le débit n'est pas terrible.
Nous avons essayé de mettre une photo de 2,5 Mo sur le réseau...

Test 1 : aux locaux de Valorial (à l'arrêt)
10 min approx.

Test 2 : dans le train (en mobilité)
20 min approx.
(A cela, en mobilité, s'ajoutent quelques interruptions de connexion...)

Par contre avec la carte 3G+ Orange, nous pouvons également envoyer et recevoir des sms, sans la nécessité d'être connecté à internet.


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Sara & Louqmane

En direct de Rennes

Actuellement nous écrivons en direct des locaux de Valorial, le pôle de compétitivité breton associé à notre équipe. Nous venons de nous entretenir avec M. Michel Pinel, directeur du pôle, à propos de notre association actuelle pour le Trek, et future pour le projet humanitaire.
En effet, le pôle est une collaboration d'entreprises, instituts de recherche et associations de Bretagne menant des projets novateurs dans le domaine de l'agroalimentaire, sans omettre la dimension développement durable avec la valorisation d'écoproduits par exemple.
Au cours de cet entretien, nous avons évoqué entre autre une possible collaboration entre Valorial et les divers organismes spécialisés dans le domaine agroalimentaire en Allemagne et en Pologne, mais aussi et surtout au Maroc dans le cadre de notre projet humanitaire.

Clin d'oeil phase tests : cet article est en même temps le premier à être mis en ligne grâce à la carte 3G+ d'Orange.


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Louqmane & Sara

Aïe !

Nous venons de perdre une visite à Nancy.

Il s'agissait de rencontrer M. Graesel, un professeur aux Mines de Nancy, travaillant entre autres sur les reconversions des industries. M. Graesel vient de se rendre compte que l'école serait fermée le 22 avril - le jour où nous serons à Nancy-...

Nous sommes entrain d'essayer de renégocier cette rencontre en dehors des locaux de l'école.


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Il aurait fallut que nous vérifions de notre côté que l'école était bien ouverte...

Participez à une étude !

Nous avons mis en ligne (juste à votre droite) un petit sondage autour du progrès.
Et si un clic pouvait changer le monde...




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Sara

A partir de demain et jusqu'au 7 avril, aura lieu dans toute la France la Semaine du Développement Durable ; une opération créée par le premier ministre en 2002 et pilotée depuis par le Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables.

Elle a pour objectifs principalement de sensibiliser aux composantes du DD et à la nécessité d'en tenir compte au quotidien. Cette initiative très louable montre bien l'implication du gouvernement français dans la cause durable. Et c'est dans ce sens que l'on aimerait voir évoluer les pays du monde...

Le programme proposé est très intéressant, au point qu'on regrette presque que le Trek ne coincide pas avec, et qu'on soit pris par notre départ dans une semaine. 85 manifestations restent tout de même prévues en Bretagne, j'espère que les étudiants de Telecom honoreront l'appel...

Pour info, à notre passage à Paris, nous aurons l'honneur de discuter avec Mme Nicole Jensen, chef du bureau SNDD au Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables. Nous attendons beaucoup de cette rencontre...


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Sara

Visite au Télégramme

Hier nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer M. Olivier Clech, rédacteur en chef du Télégramme, grand journal d'actualités régionales dans l'Ouest, afin de le questionner sur le journalisme et sur leur JT web.

La visite a commencé par une présentation de la collection d'anciennes machines à imprimer du journal. Cela nous suggère au passage un aperçu de l'évolution des métiers de l'ingénieur au cours des siècles.

Nous sommes ensuite passés dans la salle de réunion, où nous avons pu poser des questions à M. Clech. Nous avons entre autres demandé des conseils pratiques sur la rédaction d'articles et de billets dans un blog, ou sur la manière d'interviewer une personne. Le dialogue s'est également orienté sur l'écriture vidéo. Nous avons reçu des conseils très précieux sur la manière de réaliser un reportage, de lui trouver un angle pour restreindre le sujet traité afin de rester dans un format court, de dynamiser les plans longs, etc.

Nous avons également visité les locaux. Nous avons vu le studio d'enregistrement au centre de la rédaction, et le studio de montage.

Cette visite nous a été profitable, et nous souhaitons remercier M. Clech et l'équipe du Télégramme pour le temps qu'ils nous ont consacré, ainsi que l'équipe de pilotage du trek pour avoir proposé cette rencontre.

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Damien

IPS

Le but de notre trek n'est pas vraiment de sauver des vies. De notre côte, nous allons également être prudents, prévoyants et sages. Mais cela n'est malheureusement pas suffisant, et il est de la prudence même que d'avoir des notions autres que purement intuitives dans le domaine des premiers secours.

A défaut de pouvoir faire l'équivalent de la PSC1 (ex AFPS), l'équipe de pilotage nous a organisé une IPS : Initiation aux Premiers Secours. Et c'est M. Laurent Franck, enseignant-chercheur à Telecom Bretagne - filière toulousaine, également moniteur à la Croix Rouge Française, qui s'est déplacé cet après-midi pour nous la faire.

Durant près de trois heures, nous avons pu avoir un bref mais solide aperçu de quatre modules :

1. La protection
2. L'alerte
3. Une victime inconsciente qui respire (technique Position Latérale de Sûreté)
4. Une victime inconsciente qui ne respire pas (technique réanimation cardio-pulmonaire, et manipulation d'un défibrillateur semi-automatique)

Nous espérons ne pas avoir à les utiliser, mais c'est une excellente chose que de les avoir acquises. Merci donc à M. Laurent Franck et à M. Gourvennec.

Un mystère reste néanmoins entier : que faut-il avoir dans une trousse de premiers secours ?
Je pense que je vais faire un tour chez mon medecin très bientôt...



PS : Damien est actuellement en visite au Télégramme pour en savoir plus sur les techniques de la vidéo et du montage. Guettez son article !


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Sara

Le scoop de l'année !

euh... En fait c'était pour dire que nous avons actualisé la plaquette de présentation de Anaruz, notre projet humanitaire (à télécharger sur notre Box, sur la bande de droite)

N'hésitez pas à nous demander plus d'informations, ou encore à rejoindre notre équipe !


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Sara

La gare est à toi

Jeudi 20 mars, 12 trekkers ont été conviés à la Gare de Montparnasse à Paris pour participer à
l'opération organisée par la SNCF : La Gare est à toi. L'objectif de cette journée était double pour les 2 équipes se rendant sur place : d'une part présenter et faire connaitre notre projet de Trek et d'autre part essayer de gagner des billets de train en participant à des activités ludiques et sportives autour de la gare.

Résumé de cette journée :

Il est 5h45, fin de soirée pour les uns, réveil pour les autres,c'est l'heure du rendez-vous pour partir à la gare de Brest. Nous sommes 12 à partir sur Paris : 6 membre de l'équipe Trek'Tonic et un groupe constitué de 2 membres de chacune des équipes restantes(Marouane et Clément pour Espoir'Trek). Les 4h30 de train entre Brest et Paris sont l'occasion de finir la nuit avant le programme parisien. Nous arrivons à 11H10 à la Gare de Montparnasse où nous rejoignons directement le siège social de la SNCF pour récupérer l'imper et le sac et recevoir les instructions de la journée. Les 2 équipes sont alors séparés, Trek'Tonic pour tenir un stand Com' afin de présenter le Trek Telecom dans la gare et les 6 autres pour participer aux activités sportives avec leur encadrant Guillaume, un ancien de Telecom tout juste diplomé. Au programme : parcourir technique VTT, descente en rappel du siège social de la SNCF, course aux indices dans le parc voisin et traversée d'une poutre de la gare à 20 ou 30 mètres au dessus du sol. Chacune de ces activités était suivie de questions sous formes de petits problèmes relatifs à la SNCF qui abordaient les thèmes des risques ferroviaires, la gestion d'incident, le plan de transport, la préparation de la voie ou encore les métiers concernés. A l'issue de ces épreuves et questions les équipes obtenaient un score pour alors désigner les vainqueurs de l'opération "La Gare est à toi". Finalement et malgré notre réussite à chacune des épreuves (un score de 24 sur 25 tout de même), la gare ne fut pas à nous, nous sommes reparti sans les billets (de train) espérés mais satisfait de notre journée où chacune des équipes a pu présenter le Trek Telecom à des journalistes curieux et à des gens enthousiasmés dans la gare.

Vous pouvez voir les photos et les vidéos de cette journée sur le site de La Gare est à toi. Petit jeu : chercher nos trekkers dans la vidéo. ;-)

Rencontre avec M. Christophe Agnus

Aujourd'hui, Damien et moi des Espoir'Trek et Jérôme, Julien, Yannick et Amélie des TrekTonic, avons eut une rencontre très intéressante avec M. Christophe Agnus, un journaliste au parcours remarquable, actuellement directeur délégué du groupe Mondadori France, chargé des activités numériques et reporter, auteur, et éditeur du magazine Nautilus. (voir son site).

Aymeric, nous avait mis en contact avec lui dans le but de profiter de son expérience dans le domaine du journalisme. C'est ainsi que dans un café paisible au bord du port de commerce à Brest et pendant plus d'une heure, nous l'avons écouté répondre à nos questionnements concernant les techniques d'interview, les techniques de la prise et du montage de vidéo, ainsi que des techniques de rédaction (article de presse, billet dans un blog, ...)

Le bilan de la rencontre a été très positif.
Merci donc à vous M. Agnus.

Sara

PS : Merci à Aymeric également pour nous avoir mis en contact.

Action Carbone : Il est urgent d'agir...

Action Carbone est un programme, créé par l'association GoodPlanet avec le soutien de l'ADEME, dans le but de mobiliser la terre entière pour la lutte contre le changement climatique.

L'idée consiste à compenser ses émissions de CO2 (transport, consommation énergie, etc), en calculant la taxe carbone correspondante et la versant à des projets d’énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de reforestation portés par des ONG dans les pays du Sud. Le but étant de réduire ses émissions carbone et d'aider à réparer la planète.

Pour plus d'infos, allez visiter le site.

Le Trek Telecom a décidé de participer à ce programme et à en parler dans les villes où il passe. Les étudiants, conscients de la situation actuelle et des mesures à prendre, ont choisi le projet qu'ils vont soutenir : c'est un projet de "Reforestation dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie". Ils vont ainsi se mobiliser ensemble et verser la totalité de la taxe carbone des quatres trajets réunis au profit de ce projet.


Sara

Une journée, deux évènements !

Aujourd'hui, les Telecom Trekkers se sont séparés en deux équipes pour participer activement à deux évènements et parler du Trek Telecom. Et si tous les objectifs primaires n'ont pas été atteints, les résultats n'ont sont pas moins intéressants...




1. JOURNÉE PORTES OUVERTES DE TELECOM BRETAGNE



1 journée
1 grande école d'ingénieurs, 9 départements d'enseignement recherche
toutes les portes ouvertes au public, un forum, des visites guidées, des échanges...

C'est cela les Portes Ouvertes, et ça a lieu une fois par an (Pour plus d'infos, suivez le lien)
Mais l'édition de cette année n'a pas été comme les autres ; il y a eut un stand de plus : le stand Trek Telecom !
Outre le fait d'avoir pu expliqué au visiteurs la nature et les objectifs du projet, nous avons pu les sensibiliser à l'empreinte écologique de l'homme, et en particulier à Action Carbone (cf billet suivant)...

2. La gare est à toi
C'était un concours organisé par la SNCF pour les associations et écoles françaises. Des billets de trains gratuits étaient à la clé.
Au niveau sport, notre équipe n'a pas gagné, mais notre stand peut être fier du succès qu'il a eu. Un prochain billet en parlera plus longuement... En attendant, vous pouvez aller visiter le site

Sara

Nous avons le feu vert !

Hier, a eu lieu la micro soutenance devant l'équipe de pilotage pour la validation définitive du départ de chacune des 4 équipes.


Nous avons été très contents de voir que les efforts de toutes les équipes ont porté fruit : Toutes les équipes ont eu le feu vert. Félicitations donc à tous !

Nous, les Espoir'Trekkers, sommes assez satisfaits de notre avancement : 100 % du parcours et 95 % des activités sont acquis : fixés et fiables. En particulier, nous sommes à 85% de l'objectif des visites ; sur 27 créneaux à remplir, nous en avons 23, sachant que sur pas mal de créneaux l'équipe se sépare. Au total, nous avons 30 visites jusqu'à présent, et nous sommes sur la piste de 4 encore...

Notre programme détaillé sera mis en ligne très prochainement.
Vous allez pouvoir suivre notre évolution au travers de notre SIG également (voir lien dans la bande de droite)


Sara

Les actions pour developpement durable en chine en les domaine important.

Les actions pour developpement durable en chine en les domaine important.
(1)population,hygiene et assurance société. la gouvertement de chine insiste la politique du pays essentiellement de controle de naissances pour reduire la taix de accroitre de la population.La revenu de habitant accroitis continunemant,et puis la niveau de education et du sante sont envelent evidentement.La systeme de traitement medical hygiene sont plus de plus parfait.Le rigime de assurance de retaite et medical sont amerlioerent
(2) Le bourgiser et le environnement pour residant. La qulite de habitation sont enlevent passant par accelere de construire les installations fondement de ville et developpe de renouveler resumenement les environement de ville.
(3)Developpement regionnale et elimination de pauvre.La gouvernement mettre en vigueur le developpement coordonne pour le economie regionnale et le strategie de developpement les l'ouest pour reduire des difference entre les regions et la structure de propriete sont ete reajuete.
(4) La developpement de agriculture et campagne.La gouvernement preconise de developper le agriculture ecologie et celui qui raccourcit d'eau,explore les modeles qui convenient le economie et environement de ecologie de agriculture en chine.
(5)La developpement durable de industrie.Changement activement les strategies de preventation et traitement les pollutions industries.Souleve le efficacite de profider les ressources.Developper les techniques superieurs et nouveau et les nouveau propietes .
(6)Construire et proteger l'environement de ecologie.Tout le pays etat construit 20 villes qui sont "jardin ville" au niveau de pay.,102 districts qui demonterent les techniques de agriculture ecologie.La envergure de construiction de rigion pour proteger la naturel et le qalite de le administrer sont enleve evidament.Etablir et mettre en vigueur le projet de se mettre en action les divercite de biologie et protege le terre humite.Etablir le depot de conserver les ressources des especes des cultures,et puis presser de etablir le depot de ressource de heredite.
(7) La developpement et profitement de source d'energie.Attacher de l'importance a la economiser de source d'energie,etablir les lois et reglements et les mesure politique economie.Propager le charbon propre et le utilisation propre de charbon plus les technique de utilisation synthetise.Mettre en vigueur les projets des actions des source d'energie propre et voiture propre.Exploiter activement le energie renouveable et le source d'energie nouveau.
(8)La proteger et exploiter de source d'eau.S'opposer a des cours d'eaus avec une administration et controlation uniquement Construire les micro-travaux hydraulique au les rigion pauvre. Pratiquer totallement le irriguer raccourcir d'eau,developper les industrie raccourcir d'eau.
(9)La proteger et exploiter de source de foret.Pratiquer le protegeration de source de foret naturel,faire reculer les terres labourer au forets.
(10)La proteger et exploiter de source de ocean.Faire des enquetes de les ressources et environnement de mer voisine et plateforme continentale.Faire les reseaux de surveiller et mesurer le environement de ocean ,ainsi que renforcer le systeme de servir au prevision les informations de environement d'ocean.
(11)La proteger de atmosphere terrestre.Delimiter les rigions pour controler les SO2 et pluies acides.Passer par propager les charbon propre et brulation propre , enlever le soufre dans les fumees,les techniques de supprimer les poussieres,ainsi que developper des founir chaleur concentement,deduire les pollution de pluies acides et SO2.Developpement priorite les transports public,reduire et controler les evacuation des chose pollution par voiture, ameliorer le qalite de air de ville.Controler et eliminer les objets qui consomme le ozonosphere.

bihong

"Déclaration et résolutions de Varsovie"

La Pologne, notre pays de départ, fait de plus en plus d'efforts pour la planète: Varsovie a été, par exemple, le lieu de la 5ème Conférence Ministérielle pour la protection des forêts en Europe de Novembre 2007.

Des représentants de 46 États européens et de la Commission européenne se sont rencontrés, créée en 1990, cette Conférence constitue aujourd'hui la plus importante plateforme pour la politique forestière paneuropéenne.

La Déclaration

Elle nous apprend que les forêts ne sont pas uniquement utiles pour diminuer les gazs à effet de serre, elles sont aussi primordiales à la préservation d'espèces animales, à l'atténuation des innondations et des sécheresses, et jouent un rôle économique, social et culturel important.

Les pays signataires s'engagent à 2 résolutions:

• Résolution sur les forêts, le bois et l'énergie : elle vise à encourager l'utilisation du bois comme alternative aux énergies fossiles et à évaluer l'impact de l'exploitation accrue du bois sur l'environnement;
• Résolution sur les forêts et l'eau : elle a pour but d'améliorer la coordination des politiques menées dans les domaines des forêts et de l'eau, tant au plan local qu'international, car les forêts protègent, et sont une source d'eau potable propre.

petit tour au parlement européen

Nous avons réussi à obtenir une visite du parlement européen lors de notre passage à Strasbourg, suivie d'une rencontre.
Au delà de l'aspect culture générale, le parlement européen jouant un rôle très marqué en ce qui concerne l'écologie (il dispose en effet d'un pouvoir de codécision pour les questions environnementales!), nous espérons trouver des informations sur des décisions prises à de telles échelles : leur précisions, leur nombre, leur efficacité, les moyens mis en oeuvre...

Voici tout de même quelques informations préalables sur les principales instances du parlement européen jouant un rôle pour l'environnement:

La direction générale de l'environnement, établie principalement à Bruxelle, propose et définit de nouvelles lois dans le domaine de l’environnement et veille à leurs applications dans les états membres.

Le Conseil Environnement réunit les ministres de l’environnement quatre fois par an. Il décide à la majorité qualifiée en codécision avec le Parlement européen.

Dans ce secteur, la Communauté européenne a pour mission de promouvoir un développement harmonieux, équilibré et durable des activités économiques qui respecte notamment l’assurance d’un niveau élevé de qualité de l’environnement.

Co-législateur avec le Conseil environnement une commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire examine toute proposition relative au DD, à la pollution (eau, air, sols, déchets, sonore, climat, biodiversité...), à la préservation de l'environnement, à la protection civile, et à l'agence européenne de l'environnement.

interviews... Pas si facile !

Pendant le trek, nous avons pour but de faire des interviews, dans les lieux visités évidemment, mais aussi dans la rue : pensez-vous la même choses que nos voisins les Polonais et les Allemands du DD (Développement durable) ou du mlearning? En avez-vous la même définition? Ce sont des questions dont nous aimerions avoir les réponses...

Mais pour cela, il faut apprendre à faire des interviews

il suffit de tenir une caméra et poser des questions? Dans le principe, je vous l'accorde, c'est simple. Mais dans la pratique... Il y a de nombreux détails à ne pas négliger, dont en voici quelques uns trouvés en surfant :
- préparer les questions avant, s'informer à fond sur le sujet
- poser des questions, d'abord vastes, puis de plus en plus précises
- apprendre à tenir la caméra droite pour ne pas que l'image ne tremble trop (point qui semble délicat!)
- il vaut mieux enregistrer le son à part pour avoir un son convenable
- parler clairement, sans faire de questions trop compliquées
- et ... ne pas oublier de vérifier que les piles ne sont pas vides!

Heureusement, Damien est au club vista (club de l'école dont les membres font, entre autres, des courts métrage lors d'évènements spéciaux) et a déjà quelques notions, mais si vous avez des conseils, n'hésitez pas !!! (on ne le dira jamais assez!)

le temps des essais

Le jour J arrive à grand pas, le matériel commence à arriver, les trajets sont presque finalisés, la plupart des visites sont prévues, tout roule !

"Que reste-t-il?" me direz vous... "Beaucoup de choses!" vous répondrai-je !

déjà, un concours sportif ,"la gare est à toi", est prévu le 20 mars dans une grande gare de Paris (au programme : escalade !). Il pourrait nous permettre de réduire notre budget transport... Intéressant !

Par ailleurs, comme je vous l'ai dit dans un message précédent, nous nous posons encore beaucoup de questions sur le m-learning par exemples, et, à un mois du départ, nous avons pensé que des essais n'étaient pas inutiles. Skype, second life, l'enregistrement des cours puis la mise en ligne, la vidéoconférence sont autant d'outils qui seront utilisés par les trekkers pour garder un pied dans l'école pendant leur périple et qu'il faut avoir testé avant !

Des remarques? Suggestions?

B.A.-BA en polonais.

Petite anecdote
Lors de notre session phoning aujourd'hui, j'appelais un organisme en Pologne, et comme réponse à mon "Hello, i am...", l'employée a raccroché sec !
Si c'est pas difficile... Mais quand il y a de la motivation, il y a des résolutions -->

Résolution !

Samedi prochain, nous aurons droit à notre premier cours de polonais.
Ce sont des amis, étudiants à l'école, qui ont gentiment accepté de nous aider à savoir différencier le oui du non et à demander notre chemin pour arriver aux toilettes les plus proches...
Nous n'arriverons sans doute pas à formuler des phrases aussi complexes et profondes que celle que je viens de pondre, mais ce sera toujours ça de pris.

La Pologne, on arrive !

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Sara

Journée phoning...

Aujourd'hui, Louqmane et moi, avons sacrifié nos cours d'électronique pour nous donner entièrement au téléphone.
Un seul mot d'ordre : des appels ! En allemand, en anglais, en français, en polonais (heu j'exagère un peu là) mais presque !

Contrairement aux mails, les résultats sont ici tout de suite visibles... et positifs :-)
Nous sommes assez satisfaits de cette journée, mais notre histoire avec le téléphone est loin d'être finie ; tant que les enfants et le bonheur éternel ne sont pas encore là, nous continuons !

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Sara

Foire Bio de Landerneau

Aujourd'hui, Damien et moi avons été à Landerneau pour visiter sa 10e foire bio. Le théme de cette année était : le monde végétal.

• 11h : Nous venons d'arriver, juste à temps pour assister à la conférence de Mme Sonia Fraquet, présidente de l'association "Peuples des forêts primaires".

Une conférence émouvante, où il a été principalement question du combat mené au Sarawak, par le peuple Penan et Bruno Manser contre l'industrialisation du bois tropical ; marché égoïste, avide et destructeur... Bulldozers monstres et malheureusement humains, contrés seulement par la sagesse des sarbacans, qui aussi grande soit-elle, n'a pu empêcher l'une des plus grande forêts tropicales de disparaître de la carte de notre planète...

• 13h30 : La conférence prend fin, et ce ne sont pas les mêmes visages qui y sont entrés qui en sortent ; des visages sidérés et choqués, mais malheureusement -trop- peu nombreux... Avec Damien, nous faisons un tour de la foire ; une cinquantaine de stands exposant une large gamme de produits incitant tous à une consommations bio.
  Nous en avons profité d'ailleurs pour acheter des "noix de lavage". Notre trek, ce sera "non aux lessives chimiques, oui aux bons moyens naturels !"
• J'ai acheté également, au passage, un livre : La faim, la bagnole, le blé et nous de Fabrice Nicolino ; une dénonciation des biocarburants à couper le souffle... A lire.

Sara

un mois avant le grand départ

Dans un mois jour pour jour, le premier grand départ du premier trek aura lieu : en attendant, il faut fignoler la préparation .
Des questions sans réponses telles que "comment suivre les cours tout en trekkant?" demeurent, mais nous imaginons que malgré tous nos efforts de recherches et de tentatives, nous ne pouvons pas trouver toutes les solutions ni imaginer tous les obstacles avant le trek et que de nombreuses réponses vont être apportées durant celui-ci.
Cependant, si vous avez des idées, des interrogations, des remarques, n'hésitez pas à nous en faire part : chacune d'elles peut nous aider à avancer! Alors participez à cette première édition !

Aïe !

Suite à un accident de ski, qui l'oblige au repos pour une assez longue période, Marie ne peut plus partir... Nous avons été très touchés par cette nouvelle, et nous sommes tous avec toi Marie. Excellent rétablissement, repose toi bien !
Prendra sa place, le beau gosse de l'équipe, Marouane.

Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, il y a qu'on galère un peu à contacter la presse en Pologne et en Allemagne. Nous sommes aux aguets d'une bonne opportunité, et il est clair que nous ne refuserions surement pas un petit coup de pouce...

Enfin, les imprévus font évidemment partie des règles du jeu. Nous l'avons toujours cru et nous avons fait tout notre possible pour être bien armés. Heureusement que les imprévus peuvent avoir du bon, comme toute chose d'ailleurs.
Qui sait ce que nous réserve l'avenir....

En attendant, on trek !