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jeudi 24 avril 2008

Espoir'Trek rencontre l'ISF


Ce matin, nous nous sommes rendus au siège de l'ISF (Ingénieurs sans Frontières) pour en rencontrer 2 représentants. Ils ont tout d'abord commencer par nous rappeler leurs missions en 3 axes majeurs :
_ participer à des projets de développement durable.
_ se poser des questions sur le rôle de l'ingénieur vis à vis du développement durable.
_ mobiliser les politiques aux niveaux national et international sur ce même thème.

Ces actions sont entreprises en suivant les valeurs d'ISF qui sont principalement le respect des droits de l'Homme, la solidarité internationale, la consolidation ou l'établissement d'une harmonie dans les domaines politiques et économiques. Tout cela, ISF le met en avant en s'interrogeant sur les effets de la technique sur le développement durable des populations et de leur environnement.

Pour expliquer clairement leurs actions, prenons et examinons un cas concrèt sur lequel iSF pourrait travailler : la mise en place d'un système de pompes qui puise de l'eau au fond d'un puit et qui est alimenté en énergie photovoltaique issue de panneaux solaires. C'est un projet qui a priori ne peut apporter que des avantages au développement des populations aux alentours du puit mais selon leurs conditions de vie il peut en être tout autrement et alors le développement n'aura rien de durable.
En effet, premièrement, pour installer un tel système, il faut des connaissances et une formation que l'on ne trouve pas forcément dans le village concerné. S'il existe quelqu'un qui possède la qualification nécessaire à ce travail, l'idéal serait qu'il fasse lui même l'installation plutôt que d'employer des membres d'ISF. Cela évite de payer les frais transport de la main d'oeuvre importée et permet aux populatios d'éxercer leur activité et de gagner en compétences.
De plus, une fois que le système est en place, il faut de la maintenance en cas de panne. Employer une personne locale compétente pour cette tâche serait une bonne solution mais si ce n'est pas possible (manque de compétences) comment le système va-t-il être garder en état? S'il ne fonctionne pas il deviendra inutile et encombrant et finira par devenir un tas de déchet difficile à recycler dans les environs.
Par ailleurs, il faut également qu'il en soit fait bonne usage et pas qu'une personne se l'approprie afin d'en faire payer l'accès aux autres (cf préserver une harmonie dans le village) mais aussi qu'une solution soit trouvée afin de rentabiliser l'installation et la maintenance : les gens seront ils prêt à payer de l'eau qui leur était gratuite jusqu'à présent?

Bref, c'est ce genre de questions que se posent les membres d'ISF pour que le développement durable trouve sa vraie valeur dans leurs projets.

On voit également en tant qu'élèves ingénieurs que le métier d'ingénieur ne peut plus se contenter de considération techniques et économiques dans la création d'un produit quand il veut s'investir dans le développement durable.

A travers l'exemple proposé, on pourrait se dire que toutes ces questions soulevées sont un frein au développement des pays pauvres mais ne faut-il pas mieux un développement petit à petit et durable qu'un développement brusque, effréné et éphémère?

N'hésitez pas à proposer votre opinion sur le cas étudié ou à répondre à la dernière question.

Clément.

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